Un dialogue entre deux personnages, dealer et client, deux humains, deux animaux dont le croisement du regard engendre un dialogue qui semble à la fois hors de tout contexte,.
Une rencontre presque surnaturelle où les peurs débordent et où les désirs s’entremêlent.
Le dealer tente de faire cracher le désir du client qui lui crache son refus à la figure :
Dans le vestibule aux quatre vents, dans l’entrée glaciale du très beau théâtre des bouffes du nord, un peu de moins de 200 personnes attendent, fébriles, casques.
Une lecture rythmée et tendue de la pièce de koltès, dans un très bel écrin scénographique et technique.
Koltès recommandait que le dealer soit noir, ou vêtu de noir,.
Cette interprétation solide du texte et une mise en scène lisible visuellement, nous amènent dans les profondeurs de l’irréel, dans ce passage où il devient difficile de nous distinguer nous.
La première remarque, c’est que ces deux personnages sont totalement non genrés.
Il accueille chaque année des artistes de plus de 30 nationalités.
Une effervescence qui ravira les tout petits comme les grands.
Une effervescence qui ravira les tout petits comme les grands.
Un texte avec une.
«dans la solitude des champs de coton» est composé que d’une seule et unique scène dans laquel on assiste à la rencontre et à la discussion des deux seuls personnages.
D'abord un peu perdu, le public est vite pris à la gorge par les mots de koltès.
Par ce grand poème de solitude qui dit la pauvreté du commerce des hommes, l'obscur objet du désir,.
Par christophe lambert il y a vingt ans, patrice chéreau, acteur et metteur en scène, donnait vie à l’œuvre d'un auteur.
Dans la solitude des champs de coton se passerait avant les coups, avant le véritable conflit.
Le théâtre classique a souvent montré le conflit jusqu'à sa résolution, son « dénouement ».
L’auteur nous donne à voir ce qui se déroule juste avant le conflit, « une bagarre verbale que l’on pourrait comparer à une bagarre de rue » dans un lieu isolé.
Sur ce terrain neutre et désert, les.
Christophe laparra et frédéric de goldfiem font le pari d’une austérité scénique ambitieuse.
Ils choisissent également de mettre en évidence les contrastes de la langue de.