Le bâillement constitue un mécanisme idéal.
Au moment où l’on bâille, le flux sanguin augmente.
C’est comme si nous apportions une bouffée d’air frais au cerveau.
D’un point de vue physique, le bâillement est comme le réfrigérateur du cerveau.
De cette façon, il contribue à le rendre plus actif et efficace.
Si vous voyez quelqu’un bailler, il y a de grandes chances pour que peu après vous ressentiez une irrépressible envie de bailler aussi.
On a longtemps cru qu’on bâillait pour alimenter notre cerveau en oxygène.
Logiquement, si une personne manque d’oxygène dans une pièce, les autres personnes présentes dans la même pièce vont elles aussi manquer d’oxygène.
Tout le monde bâille pour compenser !
Mais cette explication ne tient pas debout.
En fait, le bâillement serait déclenché par une augmentation de la température du cerveau [1], qui se produit souvent lorsqu’on est fatigué, qu’on s’ennuie, qu’il fait chaud ou qu’on est malade.
D’abord, bâiller est associé au rythme veille/sommeil.
Lorsque l’on est fatigués ou que l’on sort du lit, il n’est pas rare d’avoir plusieurs bâillements successifs.
Eh bien, tout serait une question d’empathie.
La perception de ce mouvement chez autrui déclencherait notre capacité de mimétisme due à nos neurones moteurs, que l’on appelle aussi les neurones miroirs.
Le bâillement réveillerait votre cerveau, et le fait de bailler à votre tour viendrait d’un besoin de communication avec les gens autour de vous.
C’est bien souvent irrésistible :
Lorsqu’on voit une personne bâiller, qu’il s’agisse d’un proche ou non, nous avons tendance à bâiller à notre tour.
C’est donc la baisse de vigilance qui provoquerait le besoin de bailler.
Une manière de se reconnecter à son environnement en quelque sorte et de se concentrer à nouveau sur les facteurs environnants.
C’est pourquoi l'ennui, le jeûne ou au contraire la période de digestion favorisent les bâillements.
De véritables épidémies, sachant que l’on bâille 5 à 10 fois par jour.
La faute aux neurones miroirs, qui s’activent aussi bien quand on réalise une action que lorsqu’on voit quelqu’un le faire.
Mourir moins con vous aussi vous baillez par mimétisme ?
Certains appellent ça la contagion du bâillement.
Mais chez les scientifiques, c'est ce que l'on appelle l'echokinesie du bâillement.
Et cela vient d'un savoureux cocktail.
Le bâillement est un comportement réflexe :
Le déclenchement est involontaire, mais une fois déclenché, la volonté peut en modifier le cours.
Le bâillement est interprêté comme mécanisme visant à accroître la vigilance.
On dit souvent que l'on baille pour mieux oxygéner le cerveau mais c'est faux, c'est juste pour augmenter notre vigilance.
Le cerveau va activer les zones de la mémoire, de l’émotion et du lobe frontal qui permettent l’anticipation.
C’est d’ailleurs pour cela que 25% de la population n’est pas sensible aux bâillements, car il faut en effet être dans un état de vigilance intermédiaire :
Ni trop endormi, ni trop concentré sur une tâche spécifique.
Cette contraction enverrait des influx nerveux dans le tronc cérébral dans une zone impliquée dans la vigilance et l'éveil.
C'est justement quand on est fatigué que l'on bâille, eh bien ce serait pour nous réveiller !
Chez les primates, le bâillement serait sous la dépendance des hormones mâles.
Eh bien, tout serait une question d’empathie.
La perception de ce mouvement chez autrui déclencherait notre capacité de mimétisme due à nos neurones moteurs, que l’on appelle aussi les neurones miroirs.
Le bâillement réveillerait votre cerveau, et le fait de bailler à votre tour viendrait d’un besoin de communication avec les gens autour de vous.
Une abondance de bâillements peut aussi être le signe d’une hypertension crânienne, d’une tumeur cérébrale ou d’une maladie neurologique ;
C'est à cause d'un processus neuronal particulier d'imitation, basé sur des neurones dits miroirs.